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Edition: 10|18 Belfond
Origine de l'auteur: Japon
Traduction: Hélène Morita
Illustrations: Kat Menschik
Titre original: Fushigi Na Toshokan
Année de première parution: 2005 pour la VO - 2015 pour la VF
Genre / Thèmes: Fantastique, nouvelle, onirisme
Nombre de pages: 73
Japon, de nos jours. Un jeune garçon se rend à la bibliothèque municipale. Jusqu'ici, rien que de très banal, le garçon est scrupuleux, il rend toujours ses livres à l'heure. Cette fois, pourtant, rien ne se passera comme prévu... Entre rêve et cauchemar, Haruki Murakami nous livre une nouvelle inédite, hypnotique, grinçante, superbement mise en image par la talentueuse illustratrice allemande Kat Menschik.
C'est une nouvelle aussi courte qu'étrange que nous propose ici Murakami. N'essayez pas d'y comprendre quelque chose, il n'y a rien à comprendre. Laissez-vous juste emmener par les flots de ses mots dans cette petite histoire à la fois glauque et poétique, fantastique et onirique. Dans cette bibliothèque se cotoient des êtres plus bizarres les uns que les autres, qui promettent de bonnes surprises ( et de moins bonnes d'ailleurs).
C'est du grand n'importe quoi, oui, mais du n'importe quoi poétique et envoutant, un peu flippant par moment, mais rassurez-vous, vous ne serez pas pris au piège bien longtemps. Une petite heure de lecture cauchemardesque et votre esprit sera libéré (quoique vous risquez d'y penser encore après coup). Alors prenez une grande inspiration et plongez dans ce récit fantastique sans plus attendre.
C'est une nouvelle vraiment chouette à lire, au pire cela ne plait pas, on n'y perd pas trop son temps, cela vaut la peine d'essayer. C'est dommage que ça soit si court, les nouvelles j'adhère pas beaucoup.
En plus, on y trouve au fil des pages de belles illustrations modernes qui agrémentent merveilleusement bien l'histoire. C'est un très beau livre-objet.
Ce que j'ai préféré:
° L'ambiance fantastique
° Le mélange onirisme / cauchemar
° Les illustrations
° Le style de Murakami
Ce que j'ai moins aimé:
° Le format nouvelle, j'ai toujours du mal quand c'est si court.
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