Éditeur : Bragelonne,
2011 ebook
Traduction :
Sylvie Delloye
Série: Assassini (terminée, 3 tomes)
Genre : Fantastique historique
Nombres de
pages : 432
1407. Venise est à son apogée.
Le dus Marco est aux commandes... en théorie, car il est niais et son oncle et sa tante gouvernent à sa place. Ils règnent sur les mers, dictent les lois et semblent tout-puissants. Même s'ils craignent des assassins meilleurs que les leurs...
Une nuit, tout bascule. La cousine du duc, qui devait être mariée de force, est enlevée par des pirates mamelouks. La guerre est inévitable.
Au même moment, Atilo, l'assassin en chef de Marco, tranche la gorge de sa dernière victime. Il s'apprête à rebrousser chemin, mais aperçoit un garçon penché sur le mourant, en train de boire à sa plaie. Il est beau comme un ange, d'une maigreur terrifiante, et la vitesse à laquelle il esquive un poignard et escalade un mur stupéfie Atilo.
Le maître assassin sait qu'il doit à tout prix trouver le garçon. Non pour le tuer, mais pour en faire son apprenti...
Première critique du blog et elle va déjà être acerbe et
négative.
Déjà en relisant la 4ème de couverture j’ai l’impression
qu’il y a une erreur (ou c’est moi qui n’ai rien compris ce qui est possible
avec ce livre, cfr mon avis plus bas) : ce n’est pas son oncle et sa tante
qui gouvernent mais son oncle et sa mère ! Bref passons ce détail.
Je n’ai pas (du tout) aimé ce livre. Venant d’un Bragelonne
ça m’étonne grandement. Je m’étais habituée à avoir des récits de qualités, c’est
loin d’être le cas ici.
Pourtant cet Assassini n’est pas sans quelques petites
qualités, ou disons quelques bonnes idées.
Nous sommes donc plongés dans une Venise des plus sombres,
sales et puantes au début du XVème siècle, dans laquelle se jouent différents enjeux.
D’un côté il y a les conflits entre Venise et les autres pays avec des guerres
de pouvoirs et son lots de trahisons etc. Et de l’autre nous avons les conflits
internes avec les luttes de pouvoirs des factions présentent dans la ville, de
manière plus ou moins officielles, c’est selon, avec aussi son lots de trahisons
et de retournement de vestes.
L’ensemble du récit se base donc sur des faits rationnels et
historiques, auquel se mélangent des éléments fantastiques composés de
créatures mystiques et démoniaques qui rodent notamment une fois la nuit
tombée.
Ce pitch de base m’avait beaucoup attiré, avec la couverture
en prime je me voyais déjà lire une sorte de Assassin’s Creed fantastique.
Même si le Venise dépeint par l’auteur est lui très bien
réussit (on ressent bien que c’est une ville et surtout une époque pas facile,
les rues sont sales et grouillent de toutes sortent de gens peu recommandables,
qui vivent dans la misère, la prostitution et j’en passe), l’écriture est quant
à elle vraiment horrible ! Je ne sais pas s’il faut incomber cela à l’auteur
ou si c’est la traduction qui fait défaut, mais c’était vraiment pénible à
lire. C’est bien simple tout le premier tiers du livre j’ai quasi rien compris.
Outre le fait que trop de personnages sont présentés en même temps, j’ai eu l’impression
qu’il manquait parfois des phrases ce qui n’aide évidemment pas à la
compréhension.C’est la première fois que j’ai cette difficulté avec un livre et
pourtant les phrases en soi, ou les mots utilisés ne sont pas compliqués. Mais
c’est tellement décousu, l’auteur parfois saute du coq à l’âne si bien qu’il
nous perd dans son cheminement. Même lors des dialogues c’était parfois difficile
de savoir qui répondait !
Le seul point positif dans le style d’écriture est que c’est
assez cru et violent ( et là on aime ou on n’aime pas). Cela colle bien avec l’ambiance
que l’auteur à voulu donné à récit.
J’ai bien failli abandonner au moins 3 fois, mais je me suis
dis d’aller au moins jusqu’à la moitié pour me faire une idée la plus objective
possible (et puis je n’aime pas abandonner un livre).
Allez tout n’est pas perdu, les personnages valent peut-être
le détour ?
Encore perdu ! De
ce coté là aussi j’ai bien été déçue. Il y a pas mal de personnages et aucun n’a
su me plaire. Giuletta qui est omniprésente au début du livre m’a vraiment
agacée. Atilo et Tycho, qui sont les deux avec le plus de potentiel n’ont aucun
charisme. Les autres sont aussi plats les uns que les autres, limite je les ai
trouvé totalement déshumanisés. Ce n’est pas là non plus que l’auteur va gagner
des points.
Pour terminer, c’est une lecture que je ne recommande donc pas.
C’est vraiment dommage car le contexte choisit par l’auteur pour son histoire
aurait pu donné quelque chose de tellement mieux. Le pire c’est qu’il est écrit
sur la couverture « Le meilleur roman de vampires depuis Lestat le vampire
d’Anne Rice » ! Je n’ai lu qu’un seul roman de cette auteure mais il
y a un fossé entre les deux que je trouve en rien comparable ! Et cet
Assassini n’est certainement pas un des meilleurs romans de vampires ! Je
ne vois pas l’intérêt de manière générale de mettre ce genre de commentaire en
couverture, c’est comme si cela était nécessaire pour faire vendre. On masque
un produit moyen dans un bel emballage tape à l’œil. Heureusement que j’ai
acheté cet ebook lors d’une promo à seulement à 0,99€, j’aurais eu mal de l’avoir
payé plus cher…
Les tomes 2 et 3 peuvent toujours attendre pour que j’ouvre
leurs pages car ce n’est pas prêt d’arriver.
Ce que j’ai préféré:
° L’époque et le contexte historique du récit
° L’époque et le contexte historique du récit
Ce que je n’ai pas aimé:
° L’écriture décousue qui nuit à la compréhension
° Des personnages plats et dénués d’intérêt
° Le manque d’originalité
Je pense que je vais passer mon tour !
RépondreSupprimerAïe je l'ai aussi acheté lors de la même promo, heureusement comme tu le dit que c'était pas cher vu que la j'ai plus envie de le lire :/
RépondreSupprimerIl y a tellement de livres à lire et effectivement d'autres pépites qui valent davantage la peine d'être lues ;)
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